Introduction
Le Sultanat d’Oman bénéficie d’un système politique, économique et social stable. Principalement alimentée par les prix élevés du pétrole, l’économie a enregistré une forte croissance depuis quelques années. Cet élan est évident à travers l’expansion robuste du PIB (+ 24% en 2005), la hausse du revenu par habitant, l’élargissement des excédents de la balance du compte de paiement et l’augmentation des investissements du secteur public et privé.
Bien que Oman ait réalisé des progrès remarquables, le pays est confronté à de nouveaux défis dont la raison principale réside dans les limites des réserves de pétrole, garanties pour les 50 ans à venir, tout au plus. Cette échéance a fait naître, dés juin 1995, «Vision: Oman 2020 ». Cette conférence, tenue à Mascate, a fixé deux grands objectifs pour les 25 années suivantes.
Le premier portait sur la diversification économique. En l’an 2020, la part du PIB du secteur du pétrole brut devrait tomber à environ 9%, contre 41% en 1996. Le second objectif consistait à dédier l’emploi aux nouvelles générations d’Omanais, remplaçant une part importante d’expatriés . L’objectif étant de parvenir à une «omanisation » du personnel à raison de 95% dans le secteur public et de 75% des cadres dans le secteur privé en 2020.
Pour y parvenir, le gouvernement d’Oman devait se concentrer sur le développement du secteur non pétrolier et donc soutenir une politique orientée vers la diversification économique. Les actifs de l’Etat ont été privatisés (télécommunications et électricité) et des investissements massifs ont été réalisés dans l’industrie (gaz, pétrochimie, aluminium) et dans les infrastructures des secteurs du tourisme.
Drapeau national
Le Drapeau National porte l’emblème du Sultanat : deux épées croisées avec un « khanjar »( la dague traditionnelle locale) et une ceinture superposée. La partie blanche se rapporte à la croyance du peuple omanais en la paix et la prospérité; le rouge a été adapté à partir du drapeau omanais originel, et le vert signifie la foi dans l’Islam et la fertilité de la terre.
Histoire
Wattayah, situé dans le gouvernorat de Mascate, est la plus ancienne colonie humaine et date de l’âge de pierre, remontant donc à une dizaine de milliers années. Les fouilles archéologiques ont mis au jour des outils de pierre, des os d’animaux, des coquillages et des foyers de feu. Extraits de la terre également, un type de poterie moulée à la main, signe distinctif de la période précédent l’Age du Bronze, des outils de silex lourds fabriqués à partir d’éclats de quartz, des outils tranchants et pointus, ainsi que des grattoirs.
Ras al-Hamra, dans le nord-ouest de Mascate, a conservé jusqu’à aujourd’hui, les preuves d’occupations humaines au quatrième millénaire avant JC. Le site se compose de colonies entassés les unes sur les autres. La couche abritant les logements est composée de sable, de coquilles, d’arêtes de poisson, de cendres et de charbon.
Un cimetière qui contenait 220 squelettes couchés sur le côté dans une position foetale, orientés face à la mer ( source de leur subsistance) a été exhumé des profondeurs de ce site. Une superbe perle a même été découverte : un des spécimens les plus anciens découverts dans le Golfe.
A travers le Sultanat, il y a de nombreux lieux qui attestent la présence humaine dés le troisième millénaire avant JC, dont Bat, Ras Al Hadd et Samad Al-Shan. Bat repose à l’est d’Ibri dans la région Dhahirah. Un site composé de 100 sépultures conçues à partir de pierres a été découvert. Aujourd’hui, ils sont connus comme les « Tombeaux Bat ».
Le site le plus important datant du premier millénaire avant JC est situé à Sohar. Un lieu d’occupation a été déterré dans lequel ont été dénichées d’anciennes constructions sous-jacentes aux bâtiments du premier siècle après JC, indiquant déjà une installation florissante. Les objets fabriqués découverts révèlent que Sohar était un centre commercial important à cette époque. Des sceaux de marchands ont été découverts ainsi qu’un type de faïence, sans doute importée de l’Inde. D’autres formes de poterie incluant notamment des porcelaines chinoises assez abondantes durant le premier siècle de l’ère islamique, confirme que le commerce avec la Chine était jadis très prospère.
L’arrivée de l’encens dans le ville de Dhofar, dans le sud du sultanat, conféra à la cité une grande réputation internationale. Les études de terrain indiquent que cet encens a été transporté par terre et par mer à travers le monde. La récolte des résines séchées a été effectuée pour l’exportation à partir du port de Ras Fartak (Jebel Al Qamr) au Yémen et le reste de l’Asie, via le port d’Aden. La route à travers terre s’est ouverte à l’ouest de Dhofar, pour passer ensuite à travers le Nedjd au sud de la péninsule arabique, s’étendant finalement vers le nord, au Najran et à Gaza. Mais la voie la plus cruciale, aussi empruntée à partir de Dhofar, pour rejoindre l’est de la péninsule arabique, continue vers Sumer, en Irak. D’environ 5000 avant JC à approximativement 1800 avant JC, la demande irakienne d’encens fournie par Dhofar, n’a cessé de s’accroître.
Les historiens ne peuvent pas donner de dates précises quant au moment où l’Islam a séduit spirituellement Oman, mais les documents indiquent que le prophète Mahomet a contacté les dirigeants d’Oman au 6ème siècle de l’Hégire (AH – à partir du calendrier islamique). Après la mort du Prophète, la conquête arabo-islamique a continué son expansion pendant près de 100 ans. Grâce à de solides liens commerciaux, les marchands d’Oman ont joué un rôle prépondérant dans la propagation de la culture régionale à d’autres pays comme la Perse.
Au 16ème siècle, Oman a été envahie par les troupes portugaises en lice pour le contrôle du Golfe et l’océan Indien. Leur occupation a duré environ 150 ans ; jusqu’à ce que ces colons aient été finalement expulsés par les troupes du Sultan bin Saif al-Yarubi en 1650 : cette date est considérée comme le début de l’indépendance d’Oman.
Après l’expulsion des Portugais en 1650 et pendant la résistance héroïque face aux Perses visant à établir l’hégémonie dans ces régions, le Sultan d’Oman étendit ses conquêtes à Zanzibar, d’autres parties de la côte orientale de l’Afrique et des parties de la péninsule arabique sud. Pendant cette période, le leadership politique est passé aux mains des imams d’Ibadhi, élus chefs religieux, et aux sultans, souverains héréditaires, qui établirent leur capitale à Mascate. Au début du 19ème siècle, Oman était l’état le plus puissant d’Arabie et assurait une présence importante sur la côte de l’Afrique orientale.
En 1861, l’empire omanais —à travers la médiation du pouvoir britannique— a été divisée en deux principautés séparées : Zanzibar avec ses dépendances en Afrique de l’Est et Muscat ainsi que Oman. Zanzibar a versé une subvention annuelle à Muscat et Oman jusqu’à son indépendance au début de 1964.
En 1908, Oman a entériné un accord d’amitié avec la Grande-Bretagne. Cette association traditionnelle a été confirmée en 1951 par un nouveau traité d’amitié, de commerce et de navigation selon lequel le Royaume-Uni reconnaissait le Sultanat d’Oman comme un Etat pleinement indépendant.
Pendant la Première Guerre mondiale, l’économie d’Oman s’est ressentie de la diminution des liens commerciaux d’antan et le pays a été laissé dans un isolement relatif jusqu’en 1970, lorsque le Sultan Qaboos bin Said s’est emparé du trône.
Le nouveau Sultan a été confronté à l’insurrection du Dhofar et aux maladies endémiques du pays: l’analphabétisme et la pauvreté. Une de ses premières mesures a été de supprimer de nombreuses restrictions sévères qui avaient causé la fuite de milliers d’Omanais hors des frontières. Il a aussi offert l’amnistie aux opposants de l’ancien régime, dont beaucoup sont retournés à Oman. Il a finalement mis en place une structure moderne de gouvernement et a lancé un important programme de développement pour améliorer les infrastructures d’éducation, de santé et d’extraction des ressources naturelles du pays.
Le Sultanat d’Oman bénéficie d’un système politique, économique et social stable. Principalement alimentée par les prix élevés du pétrole, l’économie a enregistré une forte croissance depuis quelques années. Cet élan est évident à travers l’expansion robuste du PIB (+ 24% en 2005), la hausse du revenu par habitant, l’élargissement des excédents de la balance du compte de paiement et l’augmentation des investissements du secteur public et privé.
Bien que Oman ait réalisé des progrès remarquables, le pays est confronté à de nouveaux défis dont la raison principale réside dans les limites des réserves de pétrole, garanties pour les 50 ans à venir, tout au plus. Cette échéance a fait naître, dés juin 1995, «Vision: Oman 2020 ». Cette conférence, tenue à Mascate, a fixé deux grands objectifs pour les 25 années suivantes.
Le premier portait sur la diversification économique. En l’an 2020, la part du PIB du secteur du pétrole brut devrait tomber à environ 9%, contre 41% en 1996. Le second objectif consistait à dédier l’emploi aux nouvelles générations d’Omanais, remplaçant une part importante d’expatriés . L’objectif étant de parvenir à une «omanisation » du personnel à raison de 95% dans le secteur public et de 75% des cadres dans le secteur privé en 2020.
Pour y parvenir, le gouvernement d’Oman devait se concentrer sur le développement du secteur non pétrolier et donc soutenir une politique orientée vers la diversification économique. Les actifs de l’Etat ont été privatisés (télécommunications et électricité) et des investissements massifs ont été réalisés dans l’industrie (gaz, pétrochimie, aluminium) et dans les infrastructures des secteurs du tourisme.
Drapeau national
Le Drapeau National porte l’emblème du Sultanat : deux épées croisées avec un « khanjar »( la dague traditionnelle locale) et une ceinture superposée. La partie blanche se rapporte à la croyance du peuple omanais en la paix et la prospérité; le rouge a été adapté à partir du drapeau omanais originel, et le vert signifie la foi dans l’Islam et la fertilité de la terre.
Histoire
Wattayah, situé dans le gouvernorat de Mascate, est la plus ancienne colonie humaine et date de l’âge de pierre, remontant donc à une dizaine de milliers années. Les fouilles archéologiques ont mis au jour des outils de pierre, des os d’animaux, des coquillages et des foyers de feu. Extraits de la terre également, un type de poterie moulée à la main, signe distinctif de la période précédent l’Age du Bronze, des outils de silex lourds fabriqués à partir d’éclats de quartz, des outils tranchants et pointus, ainsi que des grattoirs.
Ras al-Hamra, dans le nord-ouest de Mascate, a conservé jusqu’à aujourd’hui, les preuves d’occupations humaines au quatrième millénaire avant JC. Le site se compose de colonies entassés les unes sur les autres. La couche abritant les logements est composée de sable, de coquilles, d’arêtes de poisson, de cendres et de charbon.
Un cimetière qui contenait 220 squelettes couchés sur le côté dans une position foetale, orientés face à la mer ( source de leur subsistance) a été exhumé des profondeurs de ce site. Une superbe perle a même été découverte : un des spécimens les plus anciens découverts dans le Golfe.
A travers le Sultanat, il y a de nombreux lieux qui attestent la présence humaine dés le troisième millénaire avant JC, dont Bat, Ras Al Hadd et Samad Al-Shan. Bat repose à l’est d’Ibri dans la région Dhahirah. Un site composé de 100 sépultures conçues à partir de pierres a été découvert. Aujourd’hui, ils sont connus comme les « Tombeaux Bat ».
Le site le plus important datant du premier millénaire avant JC est situé à Sohar. Un lieu d’occupation a été déterré dans lequel ont été dénichées d’anciennes constructions sous-jacentes aux bâtiments du premier siècle après JC, indiquant déjà une installation florissante. Les objets fabriqués découverts révèlent que Sohar était un centre commercial important à cette époque. Des sceaux de marchands ont été découverts ainsi qu’un type de faïence, sans doute importée de l’Inde. D’autres formes de poterie incluant notamment des porcelaines chinoises assez abondantes durant le premier siècle de l’ère islamique, confirme que le commerce avec la Chine était jadis très prospère.
L’arrivée de l’encens dans le ville de Dhofar, dans le sud du sultanat, conféra à la cité une grande réputation internationale. Les études de terrain indiquent que cet encens a été transporté par terre et par mer à travers le monde. La récolte des résines séchées a été effectuée pour l’exportation à partir du port de Ras Fartak (Jebel Al Qamr) au Yémen et le reste de l’Asie, via le port d’Aden. La route à travers terre s’est ouverte à l’ouest de Dhofar, pour passer ensuite à travers le Nedjd au sud de la péninsule arabique, s’étendant finalement vers le nord, au Najran et à Gaza. Mais la voie la plus cruciale, aussi empruntée à partir de Dhofar, pour rejoindre l’est de la péninsule arabique, continue vers Sumer, en Irak. D’environ 5000 avant JC à approximativement 1800 avant JC, la demande irakienne d’encens fournie par Dhofar, n’a cessé de s’accroître.
Les historiens ne peuvent pas donner de dates précises quant au moment où l’Islam a séduit spirituellement Oman, mais les documents indiquent que le prophète Mahomet a contacté les dirigeants d’Oman au 6ème siècle de l’Hégire (AH – à partir du calendrier islamique). Après la mort du Prophète, la conquête arabo-islamique a continué son expansion pendant près de 100 ans. Grâce à de solides liens commerciaux, les marchands d’Oman ont joué un rôle prépondérant dans la propagation de la culture régionale à d’autres pays comme la Perse.
Au 16ème siècle, Oman a été envahie par les troupes portugaises en lice pour le contrôle du Golfe et l’océan Indien. Leur occupation a duré environ 150 ans ; jusqu’à ce que ces colons aient été finalement expulsés par les troupes du Sultan bin Saif al-Yarubi en 1650 : cette date est considérée comme le début de l’indépendance d’Oman.
Après l’expulsion des Portugais en 1650 et pendant la résistance héroïque face aux Perses visant à établir l’hégémonie dans ces régions, le Sultan d’Oman étendit ses conquêtes à Zanzibar, d’autres parties de la côte orientale de l’Afrique et des parties de la péninsule arabique sud. Pendant cette période, le leadership politique est passé aux mains des imams d’Ibadhi, élus chefs religieux, et aux sultans, souverains héréditaires, qui établirent leur capitale à Mascate. Au début du 19ème siècle, Oman était l’état le plus puissant d’Arabie et assurait une présence importante sur la côte de l’Afrique orientale.
En 1861, l’empire omanais —à travers la médiation du pouvoir britannique— a été divisée en deux principautés séparées : Zanzibar avec ses dépendances en Afrique de l’Est et Muscat ainsi que Oman. Zanzibar a versé une subvention annuelle à Muscat et Oman jusqu’à son indépendance au début de 1964.
En 1908, Oman a entériné un accord d’amitié avec la Grande-Bretagne. Cette association traditionnelle a été confirmée en 1951 par un nouveau traité d’amitié, de commerce et de navigation selon lequel le Royaume-Uni reconnaissait le Sultanat d’Oman comme un Etat pleinement indépendant.
Pendant la Première Guerre mondiale, l’économie d’Oman s’est ressentie de la diminution des liens commerciaux d’antan et le pays a été laissé dans un isolement relatif jusqu’en 1970, lorsque le Sultan Qaboos bin Said s’est emparé du trône.
Le nouveau Sultan a été confronté à l’insurrection du Dhofar et aux maladies endémiques du pays: l’analphabétisme et la pauvreté. Une de ses premières mesures a été de supprimer de nombreuses restrictions sévères qui avaient causé la fuite de milliers d’Omanais hors des frontières. Il a aussi offert l’amnistie aux opposants de l’ancien régime, dont beaucoup sont retournés à Oman. Il a finalement mis en place une structure moderne de gouvernement et a lancé un important programme de développement pour améliorer les infrastructures d’éducation, de santé et d’extraction des ressources naturelles du pays.