L’Omanisation
Le programme d’omanisation a été opérationnel dés 1988, travaillant à remplacer les expatriés par un personnel omanais formé. Mais le véritable tournant dans le processus d’omanisation des emplois s’est déroulé au milieu des années 90. Avec plus de la moitié de la population nationale totale, d’âge inférieur à quinze ans, les nouvelles générations arrivent massivement sur le marché de l’emploi.
Les premières lois de l’omanisation ont été adoptées en octobre 1994 par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail. Ce département a annoncé les pourcentages d’omanisation à adopter par le secteur privé : 60% des ressortissants nationaux dans le transport, le stockage et la communication; 45% dans la finance, l’assurance et l’immobilier ; 35% dans l’industrie ; 30% dans les hôtels et restaurants; 20% dans le commerce de gros et au détail.
En 1995, la conférence «Oman 2020-Vision pour l’économie d’Oman » a défini l’emploi des nouvelles générations comme l’un des deux principaux objectifs du pays pour les 25 prochaines années. Le Sultan a présenté cet objectif comme un «défi national».
La Commission et le Monitoring du Suivi de l’Omanisation ont été mis en place en 1997. Ces deux institutions étaient responsables du suivi des plans et programmes ; elles étaient également en charge de mesurer les besoins de main-d’œuvre de l’économie nationale et de préparer des plans d’investissement et de recrutement dans les secteurs public et privé.
À la fin de 1999, le nombre d’Omanais dans les services gouvernementaux a dépassé l’objectif fixé de 72%, et dans la plupart des départements a atteint 86% des employés.
Depuis 2000, une «carte verte» est attribuée aux entreprises qui répondent à leurs objectifs d’omanisation et respecte les critères d’admissibilité pour les relations de travail. Leurs noms sont alors publiés dans la presse locale et ils reçoivent un traitement préférentiel dans leurs rapports avec le ministère.
En décembre 2001, le Ministère des Affaires Sociales se diversifie et se divise, créant le nouveau «Ministère de la Main-d’œuvre», en particulier, en charge de la question de l’omanisation. Depuis cinq ans, le ministère annonce régulièrement la pleine omanisation des activités professionnelles, non qualifiées ou peu.
En 2005, l’effort d’omanisation se concentre sur les emplois de pilotes de véhicules lourds, d’agents de pompe à essence ou des coiffeurs. Le ministère a également publié une décision réglementant les guides touristiques, tenus dorénavant d’avoir une licence. Il offre des possibilités de carrière pour les Omanais qui sont encouragés à apprendre des langues étrangères, de manière à remplacer les guides touristiques étrangers.
Aujourd’hui, plusieurs grandes réalisations peuvent être soulignées. Dans le secteur public, la part occupée par les Omanais atteint 82%, avec des scores supérieurs à 90% chez Omantel, la compagnie de téléphone semi-publique, ou à la Banque Centrale. En outre, les chiffres ont prouvé leur efficacité dans certains secteurs, comme la plupart des ventes et des magasins de services (commerçants, gestionnaires des denrées alimentaires …).
Le programme d’omanisation a été opérationnel dés 1988, travaillant à remplacer les expatriés par un personnel omanais formé. Mais le véritable tournant dans le processus d’omanisation des emplois s’est déroulé au milieu des années 90. Avec plus de la moitié de la population nationale totale, d’âge inférieur à quinze ans, les nouvelles générations arrivent massivement sur le marché de l’emploi.
Les premières lois de l’omanisation ont été adoptées en octobre 1994 par le Ministère des Affaires Sociales et du Travail. Ce département a annoncé les pourcentages d’omanisation à adopter par le secteur privé : 60% des ressortissants nationaux dans le transport, le stockage et la communication; 45% dans la finance, l’assurance et l’immobilier ; 35% dans l’industrie ; 30% dans les hôtels et restaurants; 20% dans le commerce de gros et au détail.
En 1995, la conférence «Oman 2020-Vision pour l’économie d’Oman » a défini l’emploi des nouvelles générations comme l’un des deux principaux objectifs du pays pour les 25 prochaines années. Le Sultan a présenté cet objectif comme un «défi national».
La Commission et le Monitoring du Suivi de l’Omanisation ont été mis en place en 1997. Ces deux institutions étaient responsables du suivi des plans et programmes ; elles étaient également en charge de mesurer les besoins de main-d’œuvre de l’économie nationale et de préparer des plans d’investissement et de recrutement dans les secteurs public et privé.
À la fin de 1999, le nombre d’Omanais dans les services gouvernementaux a dépassé l’objectif fixé de 72%, et dans la plupart des départements a atteint 86% des employés.
Depuis 2000, une «carte verte» est attribuée aux entreprises qui répondent à leurs objectifs d’omanisation et respecte les critères d’admissibilité pour les relations de travail. Leurs noms sont alors publiés dans la presse locale et ils reçoivent un traitement préférentiel dans leurs rapports avec le ministère.
En décembre 2001, le Ministère des Affaires Sociales se diversifie et se divise, créant le nouveau «Ministère de la Main-d’œuvre», en particulier, en charge de la question de l’omanisation. Depuis cinq ans, le ministère annonce régulièrement la pleine omanisation des activités professionnelles, non qualifiées ou peu.
En 2005, l’effort d’omanisation se concentre sur les emplois de pilotes de véhicules lourds, d’agents de pompe à essence ou des coiffeurs. Le ministère a également publié une décision réglementant les guides touristiques, tenus dorénavant d’avoir une licence. Il offre des possibilités de carrière pour les Omanais qui sont encouragés à apprendre des langues étrangères, de manière à remplacer les guides touristiques étrangers.
Aujourd’hui, plusieurs grandes réalisations peuvent être soulignées. Dans le secteur public, la part occupée par les Omanais atteint 82%, avec des scores supérieurs à 90% chez Omantel, la compagnie de téléphone semi-publique, ou à la Banque Centrale. En outre, les chiffres ont prouvé leur efficacité dans certains secteurs, comme la plupart des ventes et des magasins de services (commerçants, gestionnaires des denrées alimentaires …).